01 janvier 2014

PROPAGANDA PELLAZGJIKE -II-

 

 Ju lutemi kujdes, mos te besohet ne keto teza qe jane vetem  se mashtrime, keni besim vetem se tek Akademia jonë !

=LES INVASIONS DE RACES EUROPEENNES EN EGYPTE=

2014-01-01 në orën 6:41.MD
=LES INVASIONS DE RACES EUROPEENNES EN EGYPTE=

PROCÈS-VERBAL DU 8 MAI SEANCE DU 8 MAI 1905

Présidence de S. E. Husein Fakhry pacha, président. La séance est ouverte à 4 heures p.m Sont présents:
LL. EE. Hussein Fakhry pacha, président, Le Dr. Abbate pacha, vice-présidents, Jakub Artin pacha,M. Le Dr.W. Innés bey, secrétaire annuel, Memme Kyrillos Macaire, MM. Saber bey Sabri, Piot bey, Deflers, Fourtau, le D' Bay, Giorgiadis, le Prof. Elliot Smith, Aly bey Baghat, Vaast, Achmet bey Karael, Bonola bey, Daressy, Parodi, le comm Vidal, Von Mohl, D"" Keatinge, membres résidants.

Assistent aussi à la séance le prof. G. Schweinfurth et le C Apostolidès, membres honoraires, M. Pachundaki, membre correspondant, et MM. Bernardi, conseiller Khédivial et le Dr. Adamidi.

Le procès-verbal de la séance du 3 avril dernier lu par le secrétaire annuel, est adopté sans observations.

La correspondance comprend des lettres de MM. Max Van Berchem, von Rosen, H. Pellet, A. Choisy et Amélmeau, qui remercient l'Institut de leur nomination au titre de membres honoraires.

L'Institut a reçu, en outre, à titre de dons, de M. le capitaine Lyons, The rains of tlie JSlle Basin in 1904 ; de M. Legrain, The King Samoa or Seshemoa and the enclosures of el Kab; de M. Ahmey bey Kamel, Sur une stèle aujourdlmi perdue; de M. Marc Blanckenliorn, Géologie der nàheren Umgebung von. Jérusalem, Ergebnisse der Reise I. Thomsons beziiglich der Géologie Siid Marokkos, Oberpliocan mit Mastodon arvernensis auf Blatt Ostheum vor der Rhon; de M. Oscar von Lemm Kleine Koptische studien.

M. FUAT BEY dépose sur le bureau de l'Institut, de la part de M. C G. Piètrement, une étude sur les races chevalines dans le temps et dans l'espace et fait remarquer toute l'importance de cet intéressant travail qui est en quelque sorte le complément des travaux antérieurs de l'auteur.

M. Le Président fait part à l'Institut du départ du secrétaire  général qui l'a chargé de l'excuser de ne pouvoir assister a cette séance.

La parole est ensuite donnée à M. Pachundaki pour sa communication: Contr'ihution à l'Etude géologique des environs de Marsa Matrouh.

L'orateur expose en détail le résultat de ses recherches géologiques et paléontologiques dans cette région encore peu connue qu'il a été le premier à décrire dans une note présentée à l'Académie des Sciences de Paris et dont un exemjjlaire extrait des Comptes-rendus existe dans notre bibliothèque.

Les fossiles récoltés par le conférencier dans quelques ravins du vaste plateau de la Marmarique, comprennent quelques additions intéressantes à la faune miocène de l'Egypte telle qu'elle nous est connue jusqu'à ce jour par les travaux de MM. Th. Fuchs, Beyrich, Blanckenhorn, etc. Plusieurs sont même des espèces nouvelles ipour la science et M. Pachundaki ne manque pas d'espoir de pouvoir nous communiquer dans un proche avenir un supplément à cette première liste.

Ce travail, accompagné de descriptions paléontologiques de MM. Fourtau, Lambert et Dollfus, fera l'objet d'une publication personnelle de l'auteur.

M. Le Dr. Adamidi lit sa communication sur les invasions de races européennes en Egypte dans les temps préhistoriques. Cette communication provoque quelques observations de la part de S. E. Abbate Pacha et du D' Apostolidès (voir page 77).

S. E. Yacoub Artin pacha fait part à l'Institut de ses études statistiques de la presse en Egypte fin 1904 (voir page 89).

L'ordre du jour étant épuisé, la séance publique est levée à 5 heures et demie, et le président invite les membres-résidants à rester afin de se réunir en comité secret.

Le Secrétaire annuel, Dr. Innés.

=DANS LES TEMPS PRÉHISTORIQUES=

Grâce aux monuments égyptiens et aux textes les plus anciens qui tapissent les chambres mortuaires des pyramides de Pepi et de Téta, ainsi qu'aux figures des trente-sept Amons de la salle funéraire de Khum-Hotep de Beni-Hassan et aux esclaves des rois Ramsès, les savants égyptologues nous enseignent, que des races étrangères, les Ha-neb-u, avaient envahi l'Egypte par la mer du Nord depuis des temps immémoriaux et à des périodes diverses.

On ne s'est pas, toutefois, prononcé sur les types ethnologiques, qui formaient les éléments hétérochthones de la population de l'anciene Egypte.

L'honorable confrère Dr. Apostolidès, en se basant sur la stèle  d'llingne de Canope et la fameuse table des neufs nations, avait essayé de démontrer devant votre savante société que ces Ha-neb-u devaient se rattacher à des races helléniques, qui, sans interruption, durent s'installer dans la vallée du Nil depuis des périodes préhistoques.

Mais on a fait remarquer à juste raison, que ces peuples du Nord peuvent être d'autres races européennes en dehors des Hellènes, qui, d'après l'assertion d'Hérodote, n'apparaissent en Egypte pour la première fois qu'au temps du règne de Psammitichus sous le nom des Caro-Ionien et comme mercenaires du roi.

D'ailleurs le nom propre d'hellènes n'est mentionné que vers le onzième siècle et même les vers relatifs à cette race, dans le poème d'Homère, sont contestés par Strabon.

Il s'agit d'une petite tribu de la Thessalie, descendue, d'après
l'assertion d'Aristote, des montagnes de l'Epire, d'une région de la Thesprotie. Là, nous dit Thoucydide, les Hellènes ou Greci ou Selli groupés autour du célèbre oracle pélasgien Dodoni, gardaient les vaches larini en albanais: vaches grises d'Héraclès et s'appelaient Lopessi en albanais: gardiens de svaches, d'où le district Ellopia en albanais: pays des vaches, nom traduit par les Athéniens en Euboïa pays des bœufs.

Les Grecs donc formaient une tribu hiérarchique de protolatres Pelasgues de Dodoni, excellant parmi les autres peuplades pélasgiens de l'Epire, ainsi que leur nom Selli ou syliens en albanais: éclat de lumière, en grec selas = lumière l'indique et, leur Zéus sylien, leur dieu de lumière. Il n'émigrèrent avec les Thessaliens qu'après la guerre de Troie, vers les champs de la Pélasgiotis (Thessalie).

Mais ils ont laissé des traces de leur origine, des montagnes de l'Albanie, car l'ethnographe Chopin a trouvé, vers la première moitié du dernier siècle, une tribu de Greci, parmi les albanais du Nord.

L'émigration des Greci et des Thessaliens fût suivie immédiatement par celle des Héracléïdes Doriens, sous leur chef Hyllus en albanais:Hylle est l'étoile, le soleil, émigration qui, par tradition, est encore rappelée par les Albanais sous le nom de Kohe é Hirit qui signifie: l'époque des Héras; Yjpwç est le Héros en grec. Les Héracléïdes sont partis du pays des l'lliriens, région limitrophe à la Thesprotie; ils étaient donc voisins des Pelasgues de l'Épire. Ce sont des Illyriens ou Hylliriens, car les Illyrici en latin, sont aussi mentionnés sur des murs, comme Hyllirici, nom qui rappelle clairement les Hylliens. Mais si les Doriens Héracléïdes sont les Illyriens, alors, pourquoi sont-ils aussi mentionnés par les auteurs grecs comme des Pelasgues?

Il est de même des Thessaliens, dont l'origine illyrienne est démontrée tout en long par le professeur 0. Mûer.

Nous avons eu l'occasion, d'ailleurs, de traiter cette question devant vous dans des conférences antérieures de l'Institut et nous avons prouvé que l'empire des Pélasges englobait, en dehors des races nombreuses de la Grèce entière, un grand nombre de peuples illyriens, qui sont nommés indifféremment tantôt illyriens, tantôt pélasgiens. Ainsi la Macédoine, contrée des Parthiens les blancs, en albanais Illyriens, est, pour Justin, le pays des Popilli Pelasgi; l'Epire ancienne est la Kàrc riEXaTyi l'Epire supérieure Albanie du Nord est "Avo IlEXaiyç; la province albanaise de Dardanie est la contrée d'origine des Dardanes d Trojea, qui, tout en étant Illyriens, sont aussi mentionnés comme Pélasges.

=LES INVASIONS DE RACES EUROPEENNES EN EGYPTE=

Enfin toute la Grèce, nous l'avons démontré, portait, avant l'apparition des Hellènes, le nom de Ilsaayta, et tout ce qui était hellénique au temps d'Hérodote, portait auparavant le nom de pélasgien, d'après l'assertion de cet auteur. Le père de l'histoire lui-même nous fait analyser les diverses races helléniques et nous persuade qu'Ioniens, Achaïens, Argiens, Doriens, Athéniens, tous, avant, étaient des Pélasges.

Il est incontestable, alors, qu'un grand empire pélasgien et, pour mieux exprimer la vérité, un empire immense, d'une souche principale, les Illyro-Pélasoues, occupait toute la péninsule Balkanique.
Cette souche ethnique, archaïque et homogène constitue la trame du canevas des habitants autochthones, européens, ariens, entre les mailles duquel se sont insinués d'autres éléments hétérochthones, grâce aux invasions répétées des époques préhistoriques.

En jetant aussi un coup d'œil rapide sur les toponymies diverses de cette région, ainsi que sur les divisions phylétiques et géographiques, on constate que les Illyro-Pélasgues autochthones avaient envahi aussi, au delà de l'Adriatique, les côtes de l'Italie méridionale et la Sicile, en même temps, qu'en traversant l'Hellespont, ils avaient émigré en Asie Mineure. Les synonymies multiples des villes et des montagnes, aussi bien des peuplades citées par les auteurs anciens géographes, nous ont fait retrouver les traces et le chemin suivi par les émigrants de l'Europe en Asie sur une zone allant des côtes d'Italie jusqu'en Asie mineure.

Le professeur Pauli, frappé aussi de cette homogénéité ethnique et toponymique de cette zone, l'attribua aux Tyrrheno-Pelasgues; mais, si nous prenons en considération que les fouilles tyrrhaniennes, sont supervisées aux ruines beaucoup plus anciennes des Pélasgues et que le synchronisme de ces deux peuples est impossible aussi bien que leur parenté douteuse, nous sommes ramenés naturellement à la souche archaïque des Illyro-Pélasgues, les véritables habitants de l'Europe méridionale, dont nous allons suivre les émigrations jusqu'à la vallée du Nil.

Mais cette ethnographie collective des Illyro-Pélasgues est contestée par notre confrère le Dr. Apostolidès, qui a tâché de réduire l'empire pélasgien cantonné dans un seul district de Thessalie et absorbé rapidement par la race hellénique.

Pour démontrer l'origine des toponymies balkaniques, il fait entrer en scène les Skythes-Tartares ou Touraniens, par une interprétation tout à fait erronée; ainsi les toponymies, dit-il, des monts «Skardos, Pindos, Olympos, etc., ne sont que des transcriptions des mots touraniens Scharg-dagh, Pin-dagh, el Bouz, etc., noms que les Turcs donnent encore de nos jours ».

Mais le nom Skardos ou Kardos Skambe ou Kambe, Skambouni ou Kambouni de ces régions sont de mots albanais. Skarde signifie précipice, glissade provenant du radical albanais shae ou skas analogue au grec ancien: et signifiant glisser, s'incliner. Il en est de même de skamb qui signifie en albanais les rochers. Pinde, en albanais, signifie les ailes, olympes, en albanais, c'est le peloton mont pelotonné, par analogie aux monts Tempes et Dempeles qui signifient dentelés. Quant aux suffixes dou les Turcs, depuis leur conquête, ont ajouté ce mot pour montrer qu'il s'agit des montagnes. Certes, le Dr.Apostolidès a été induit en erreur par les suffixes dagh de la langue turque, c'est ce qu'il aurait évité s'il connaissait l'albanais, le seul reliquat intact de tous les idiomes illyro-pélasgiens, la langue pelaka ou skyp, comme les albanais rappellent.

Nous avions déjà insisté sur l'importance capitale de la langue albanaise et des divisions ibylétiques et des noms des tribus que la nation a pu conserver intacts jusqu'à aujourd'hui malgré les bouleversements du moyen-âge.

Ainsi, à propos des Dardanes que M. Apostolidès dérive de TeThranes, la tradition suivante de Pline nous donne la clef de l'erreur étymologique de cette grande race et la langue albanaise nous le confirme. Le frère de Keltus et Galatus, Illyrus, avait trois filles: Parthô, Dassurô et Darda, d'où les tribus ou peuples des Partheni ou Bartheni, qui habitaient toute la Macédoine, les Dasserites qui habitaient le district de Goritza et les Dardani de la Dardanie, avec capitale Skopi (bâton, en albanais).

Eh bien, Parthô est la blanche, Dassurô est l'aimée ou les moutons et Darda est la poire. Des villages Darda existent en albanais et les habitants Dardanes ou Dardares aussi. Deux frères albanais, à Alexandrie (médecin et avocat), portent le prénom Darda, emprunté du village qu'ils habitent. Je ne puis pas comprendre alors comment M. Apostolidès a pu déchiffrer ce nom albanais pur et simple par une étymologie Te-Thrané. Les auteurs latins et grecs nous décrivent toute une série de peuplades de la souche des Illyro-Pelasgues, dont quelques-uns sont conservés parmi les albanais de l'Epire et de la Haute-Albanie et qui nous serviront de fil d'Ariane, telles la race des Bryges ou Phryges (Phrygiens), les Secouliotes (les Sikoulis), les Chanes ou Chaones, les Dardanes de concert avec les Tros ou Teukres ef Mosches etc.

La tradition suivante de Strabon nous fait comprendre que les
l'illyro-Pelasgues avec leur mythologie superbe, conservée encore de nos jours dans le language des albanais, avec leurs constructions gigantesques de murs cyclopiens et d'objets d'art, enfin avec l'écriture pélasgienne et phrygienne ou troyenne, par tous ces éléments de culture intellectuelle avaient déjà franchi les degrés primitifs du barbarisme par une civilisation assez avancée, avant même l'apparition du génie des Hellènes d'Athènes.

Les Thraces, les Ibères et les Perses, nous dit Strabon, sont issus de la souche des Illyro- Thesprotes c'est-à-dire les Illyro-Pélasgues, car les Thesprotes représentent la région des divins Pélasgues d'Homère. De ces montagnes de l'Albanie, les Thraces s'éparpillèrent vers diverses directions et une partie s'est dirigée avec les Ibères du côté de l'Espagne.



Dr.ADAMIDI FRASSARI

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