30 mai 2014

Ka ardhur koha që nxënësve mos t'iu mbushen trut me hipoteza pellazge...

Eqrem Çabej: “Nuk do të mundim të kënaqim ata që edhe sot kanë besim të patundur në një origjinë pellazge të gjuhës sonë."
"Përkundrazi, është koha që, së paku në shkollë, të mos mbushen trutë e nxënësve me hipoteza të mjegullta të mesit të shekullit të kaluar”
 Se çfare ka dashur te thoshte me keta dy rreshta profetik, kjo po shifet sot në shekullin e XXI, Eqrem Çabej e dinte se do na dalin probleme herdokur por së paku është mundua me keta dy rreshta qe t'ua terheqi vrejtjen te gjithe atyre dashamirve te cilet ende kujtojne se ne shqiptarët e kemi prejardhjen prej pellazgve. Mirepo si e shifni sot, me mesimi nuk mesohet vetem ne shkolla dhe nxënësi posa del nga shkolla hyn n einternet dhe aty do i gjeje pellazget si ne forume e fb. pra e pamujtun te mbrohemi nga kjo smundje pellazgomania si etruskomania e shekullit XVIII -te, keshtu njerezit u çmenden pas etruskve e ne sot pas pellazgeve...

 Quelle langue parlaient les Pélasges Les anciens habitants de la Grèce ont été presqu universellement connus sous le nom de Pélasges quelquefois aussi sous celui de Graicoi Grecs et ces deux dénominations ont la même valeur ffxmo vient de ypaïxè vieux ancien comme Pélasge Pélasgie de wôJ a a synonyme de irp 6im et de yfi ftûa terra d où Pélasgie ancienne terre Pélasge ancien habitant.


Cependant d après ce qu il rapporte lui même 1 II ch 5a on ne peut douter que cette langue des Pélasges n eût une source commune avec celle qui sous le nom d Hellénienne devint la langue do toute la Grèce et de ses colonies Il dit passage cité que les Pélasges ne donnant aucun nom particulier aux dieux se contentaient de leur attribuer la dénomination générale de Theoi et ils font ajoute t il dériver ce mot du verbe 6s iu je place je dispose qui est évidemment un mot de la langue grecque Ce point de coïncidence si frappant une fois établi il ne s agit plus que de déterminer à quel tronc primitif on peut rapporter le Pélasge ou l ancien grec qui en se perfectionnant dans les états Helléniens est devenu la langue hellé nienne le grec d Homère et de Platon Pour résoudre cette question il a fallu rechercher d où venaient les Pélasges ou les anciens habitants de la Grèce.

 Plusieurs savants chronologistes entr autres Fréret et le président Bouhier les font sortir de l Asie Le dernier les confond même avec les Phéniciens mais au lieu d entrer sur l origine dos peuples dans ces longues et inépuisables controverses que le défaut de monuments authentiques rend interminables il me semble qu il faut plutôt recourir aux faits physiques et géographiques les seuls qui puissent fournir quelques données précises 
Or en consultant ces faits il est certain que les migrations par terre ont précédé les migrations par mer qu ainsi les premiers habitants de la Grèce ont dû y arriver par terre et par conséquent y précéder ceux qui y sont venus de l Asie ou de l Égypte Ces derniers avaient à la vérité de grands avantages sur les peuplades qu ils ont trouvées établies puisqu ils pratiquaient la navigation qui suppose tant d arts divers et tant de connaissances déja acquises Ils ont donc dû non seulement exercer sur ces peuplades une grande supériorité mais passer même pour les fondateurs de leurs sociétés et ils l étaient réellement car ce sont ceux qui civilisent les hommes et leur portent les arts qui méritent seuls ce nom.

Et appliquant cette observation d' un fait physique que l' on ne peut je crois révoquer en doute à la recherche qui nous occupe on est naturellement conduit à conclure que les anciens habitants de la Grèce les Pélasges ne peuvent y être venus par mer et c est le sentiment de M Adelung fi 

Il les considère comme issus des Thraces nation considérable qui occupait jadis le nord de la Grèce les bords du Pont Euxin du Bosphore et de l Hellespont et qui a dû pénétrer aisément dans l Asie Mineure 6 soit en franchissant les détroits qui les séparaient à peine d un mille du continent de l Asie soit même en faisant le tour du Pont Euxin Cette opinion déja si vraisemblable va s appuyer encore sur un fait non moins important sur les langues Entre les langues du tronc sémitique d où sortaient celles que parlaient les Phéniciens les Cananéens les Araméens les Arabes les Hébreux et les langues européennes ou occidentales il n existe aucune analogie Leur marche est tout à fait différente aucune racine commune dans les mots servant à désigner les premiers objets qui frappent nos sens ou notre pensée tels que ciel soleil lune terre eau lumière.

 Le mot Pélasge qui signifie Dieu et qu Hérodote nous a conservé c n a aucun rapport ni de son ni d origine avec les mots El Elohim Alla A douai laou etc des langues sémitiques tandis que ce mot Pélasge qui est Théos est évidemment le radical du nom de Dieu dans une grande partie des langues européennes De plus il va se confondre avec le mot sanscrit Deva Théoua que M Adelung rf donne comme radical du mot Théos et qui semble avoir ainsi pénétré par terre de l'lnde en Grèce.

 a Mithridates tom II p 36g et sniv Berlin 18o9 en allemand 6 Il y avait des Thraces et des Pélasges d Asie Les ïroyens étaient regardés comme d origine Péla ge Didon donne ce nom au Troyeo Eneid I v 628 c Livre II oh 32 if Mithridates tom I p i51

Tout se réunit donc pour faire considérer les Pélasges comme un peuple venu en Grèce non par mer ainsi qu on l avait supposé jusqu ici mais par l intérieur des terres et le sentiment de M Adelung qui rattache leur langue au grand tronc qu il appelle Thraci Pelasgi Greci Latinisque paraît tout à fait conforme à l observation a Enfin si comme les découvertes récentes et l étude plus approfondie des langues de l Inde et de l Asie centrale semblent le démontrer il existe une grande analogie entre ces langues et celles de notre occident dans leur marche et leur manière de procéder 6 cette analogie remarquable ne serait t elle pas une nouvelle preuve que les migrations du centre de l Asie vers les extrémités de l Europe sont plus anciennes qu on ne le croit et qu elles ont fourni des habitants à des pays très éloignés à la Grèce même.

 En effet avant la découverte de la navigation il y avait moins loin des bords de la mer Caspienne aux rivages de l Attique que de la côte de la Phénicie. 

Je ne nie pas pour cela que les premiers et sauvages habitants de la Grèce n' aient reçu des Phéniciens et des Égyptiens lorsque les communications par mer se sont ouvertes une foule de connaissances qui leur manquaient je me suis déja expliqué sur ce point.

 Mais il paraît qu ils ont conservé leur langue et qu ils n ont emprunté des Asiatiques occidentaux que l écriture du moins est il généralement reconnu que la forme des lettres encore en usage parmi nous est venue d eux originairement soit que les anciens Grecs ou Pélasges ne connussent point l' écriture soit ce qui est plus présu a On peut voir dans son ouvrage au endroits que j ai cités plus n uit les preuves nombreuses de son opinion.

 Voyez dansle Mithridates de M Adelung torn I p iSoetsnir nn Catalogne assez étendu de mots sanscrits.

 On sera frappé dn grand nombre de mots encora en usage dans nos langues qui dévirent du sanscrit.

 Histoire d'Hérodote suivie de la vie d'Homère, Volume 1
 Par Herodotus

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