23 février 2014

=EXPÉDITIONS DES ILLYRO-PÉLASGUES=

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=EXPÉDITIONS DES ILLYRO-PÉLASGUES=

1 janvier 2014, 17:35
Pjesa e -III-te

=EXPÉDITIONS DES ILLYRO-PÉLASGUES=

BULLETIN DE L INSTITUT EGYPTIEN 1904

LES PELASGES ET LEURS DESCENDANTS LES ALBANAIS

Par Dr.Frasari Adamidi

Ces Grecs préhelléniques, nous l'avons démontré, sont les Illyro-Pelasges. En effet, les Phrygiens ou Phryges de la Phrygie d'Asie Mineure, étaient originaires de la zone illyro-pélasgique, en habitant en Macédoine, voisins des Mèdes, près de la montagne Bormia (en albanais signifie: la montagne de neige). D'après Hérodote, les Macédoniens eux-mêmes confirmaient que « les Illyriens Phryges cohabitaient avec eux en Macédoine et se nommaient, avant, Bryges, mais en émigrant en Asie échangèrent ce nom en Phryges ». Cela est bien juste, car d'autres tribus soit illyriennes soit macédoniennes sont mentionnées par les auteurs grecs ou latins, sous le nom de Bryges ou Bruges ou Briges.

Hésychius trouve que Bpù: et Bpkxç s'identifient avec Bpyec. Il s'agit tout simplement d'un mot topographique albanais, Brek qui a des pluriels Brefiet, Breles, Bryrgxiès: et qui signifie la montagne ou la colline. Ainsi, de nos jours, on appelle Brek-Détis un district de l'Epire, qui signifie les collines de Détis, la mer, là où la déesse ét avait son royaume et le fils d'Achille, Paris ou Néoptolémos, régnait.

Les Bryges près de Dyrrhachium, cités par Appien, les Briges près de la ville albanais, de Koritza en Macédoine, les villes des Thraciens qui portaient le nom de Briga ou Brige, sont tout à fait analogues au nom Brygé ou Brégué des albanais, qui disent, pour Monténégro Brygué-Brygué, c'est-à-dire collines.

Si les Thraciens issus des Illyro-Pélasges éparpillèrent la toponymie Briga sur leurs traces de passage, les Bryges ou Phriges ont bien laissé des vestiges de leur origine le long de la zone géographique des Illyro-Pélasges.
Comme le peuple des Thraces (Thraciens), la race des Phryges était considérée comme l'une des plus anciennes et des plus grandes de l'Europe et de même que des tribus de Thraces, de Bryges avaient émigré en Asie Mineure, en Phrygie, en changeant l'accent dur de B en Ph; d'où Phryges au lieu de Bryges.

Si Hérodote nous enseigne que Àqovuaja ilpaçy.Tpojiriv, de son côté Platon nous dit, que les Phryges sont parents des grecs et beaucoup de mots phrygiens sont communs. Cela veut dire que les Bryges ou Phryges tant de la Péninsule Balkanique que ceux de l'Asie, sont des Illyro- Pélasges, parents des grecs, qui eux-mêmes sont originaires, comme les Phiyges et les Thraces, de la Pélasgie ou Epire (Albanie du Sud) ou Thesprotie, ce foyer principal des Illyro-Pélasges.

D'ailleurs les Bryges avaient envahi aussi la Grèce. Ces montagnards, donc Bryges ou Phryges é parpillés en Europe, vinrent dans le climat plus doux de l'Asie ; avec les mœurs de ce nouveau milieu ils devinrent plus raffinés et en contact avec des Asiatiques, ils évoluèrent tout autrement que leurs parents d'Europe. De même que les Pélasges, les Phryges ont laissé de monuments mégalithiques en Asie. Comme les Thraces, les Phryges avaient leur lyre, aptes par conséquent à la musique. Mais que dire de l'écriture phrygienne que M. Ewans croit avoir trouvée dans l'Archipel et jusqu'en Crête ?

Faut-il rapprocher ces quelques éléments de civilisation des Phryges à la civilisation assez avancée des Ibères, qui étaient, eux aussi, originaires de l'Illyro- Thesprotie ?

C'est un point très important à étudier.

Car nous savons très bien que les divins Pélasges de l'Epire (Thesprotie) avaient créé la première belle mythologie grecque et s'étaient servis du ])remier alphabet préhellénique et que les Ibères partis de la Thesprotie se servaient également d'un alphabet et de poèmes très archaïqes. Est-ce le même alphabet, le même langage dont se servaient aussi les Phryges partis également de la même souche ?

Il est difficile d'y répondre. Nous avons néanmoins à remarquer que ces montagnards Bryges ou Phryges nous ont laissé quel(jues mots qui sont les mêmes que chez les Albanais ; ainsi le mot becos, que le bébé enfermé par Psammitichus prononça, est le pain en phrygien; il est conservé chez les Albanais par buk ou beke, de même que les mots cités dans Platon. Le mot haher des Allemands s'y rapproche, ainsi que le herg est presque le brèque des Albanais et le briga des Ecossais est le proche de brégue albanais. Cela indique encore que rillyrus. frère de Keltus et Galatus, devait avoir la parenté linguistique de ces races.
*briga=(mundim, veshtirsi, ngjitet me merzi malit perpjete)=është fjalë skitike e jo shqipe per ate e hasim edhe tek Skocezet..)
Nous sommes ainsi ramenés à la conclusion, que les Phryges ou Bryges sont des Européens Illyro-Pélasges établis en Asie Mineure et que les Phryges de Crête, le phrygien roi Manès et les trente-sept Amons portant la lyre phrygienne, à Beni-Hassan, sont autant de

Les mêmes mots phrygiens rencontrent ideintiques dans la langue armémienne; c'est ce qui confirme l'assertion d'Hérodote que « les Arméniens tirent leur origine des Phryges ». signes de l'invasion pogressive des Illyro-Pélasges de Balkans, la Grèce, jusqu'en Egypte.

Quant aux Muso-Phryges, cette coalition nous paraît bien naturelle; car les Muses ou Mush ou Moises cohabitaient en Macédoine avec les Bryges et les autres Macédoniens « Je à Moiawv aôvoi tôts oIxojvts mais nous savons que tout les habitants de cette région portaient un nom général « Parthini Illyriens», c'est-à-dire les blancs l'Iiiyriens en albanais. Les Moises avec les Bryges, en quittant la Macédoine, émigrèrent aveo eux en Asie. D'ailleurs les Moises ou Myses ou Mush formaient même une grande province des Balkans, la Moisia.
Ce sont encore des Illyro-Pélasges, que ces trente-sept Amons de Beni-Hassan, ces Muso-Phryges du Dr. Apostolidès, et cette alliance des Phryges et des Moises est naturelle.

Les Teukres et Dardanes. Vers les quinzième et troisième siècles avant notre ère d'audacieux envahisseurs Ha-ne-u, provenant de la mer du Nord, sont enchaînés derrière le char thriomphal de Ramsès.

Les savants égyptologues ont du lire parmi ces prisonniers les Takra, les Sacali ou Sekouli, les Shardanes ou Dardanes, les Achaïons ou Abaïons, etc. Avec les noms de Takra et de Shardanes ou Dardanes, nous reconnaissons à l'instant les Teukres et les Dardanes qui, de concert, en partant de Samothrace et de Lemnos, fondèrent par leur colonie la ville de Troade; d'où les Troes ou Teukres ou Tros et la Dardaine cités par Homère, ayant comme chefs Priam et Aenias.

La ville de Troja, s'appelle aussi Illion et les Teukres sont à côté des Dardanes et des Pélasges. Ces synonymies parmi ces colonisateurs et leurs contrées nouvelles, analogues à de semblables de la Péninsule Balkanique, nous obligent à penser que les Teukres et les Dardanes partirent de l'Europe pour s'établir en Asie. L'assertion d'Hérodote, que les Teukres envahirent l'Europe, ne peut être vraie qu'après la chute du royaume de Priam. Mais l'existence d'une grande province illyro-pélasgique en Europe, la Dardanie, comme pays habité par des autochthones Dardanes, descendants d'un enfant d'Illyrus, et l'analogie des émigrations des Phrigiens et d'autres races thraciennes, nous oblige à penser, que les Teukres et les Dardanes de Troja sont originaires de la Péninsule Hellénique ou Illyrique. D'ailleurs la tradition, que les Dardanes sont issus de l'Ilyros de môme façon que les Partheni, les Dasserites, etc., nous donne la clef, que la fille Parthô est la fille blanche (Parth ou Bartho, en albanais est le blanc) et a donné les Partheni, la fille Dasserô est l'amour ou le mouton et a donné les Dasserites et que les Dardanes proviennent du nom Darda (la poire en albanais). Cela est vrai en ce sens que des toponymies Darda et des habitants Dardanes ou Dardares sont très usitées encore de nosjours parmi les Albanais. Les Dardanes de la Dardanie, sont d'aillleurs mentionnés tantôt comme des Illyriens, tantôt comme des Pelasges et en tout cas parents aux Arcadiens, Pélasges par excellence du Péloponèse. Mais ces Arcadiens conservèrent leur langue et leurs mœurs pélasgiques, archaïques, malgré l'invasion des Dorions Héracléïdes, avec lesquels ils avaient pourtant une parenté linguistique. Cela nous indique, que lesDoriens descendus du pays des Illyriens (les Hylliens) nommés aussi Pélasges, en arrivant au Péloponèse ont trouvé des habitants archaïques, qui ont conservé leur langage primitif et que ce langage archaïque des Arcadiens étant presque identique à celui des invahisseurs Hylliens-Doriens, est pélasgue ou illyro-pélasgique. Il est aisé alors de comprendre la parenté mentionnée entre Dardanes et Arcadiens, toutes les deux races issues de la même souche des Illyro-Pélasges.

La même parenté est aussi observée entre les Teukres de Crête (les Etoocrêtes), les Pélasges et les Doriens, qui cohabitaient en Crête avant même la guerre de Troja et avant la cathode des Doriens Héracléïdes, Avant Homère donc il y a eu des Doriens Illyro-Pélasges et des Teukres, là où M. Ewans a trouvé des vestiges d'écriture troyenne ou phrygienne, des traces toujours du passage des Illyro-Pelasges.

Ces mêmes Dardanes et Teukres partis de l'Europe et établis en Asie Mineure, avec une ville lUyon, c'est ce qui rappelle la contrée des Hylliens, une région Dardanie synonyme à la Dardanie albanaise avec capitale Skopi (le sceptre en albanais), en passant par l'île de Candie, se rencontrent prisonniers des rois Ramsès. Tandis que leurs congénères et prédécesseurs, les Phryges, figurent plutôt en conquérant dans l'histoire.

Pourtant il n'est pas indispensable de conclure que ces Illyro-Pélasges aient suivi toujours le même chemin, la côte Adriatique étant assez rapprochée des îles Ioniennes. Cette idée nous suggèrent les Sekali ou Sekouli (les Sikeliotes de la Sicile), qui figurent prisoniers avec leurs confédérés les Takras et Dardanes, dont ils sont des parents bien proches. Pour démontrer leur parenté, on n'a qu'à rechercher, parmi les tribus albanaises de nos jours, celles qui survécurent en Epire. Les anciens nous rapportent, qu'il y avait plusieures tribus de Sikouliotes ou Sikeli établies en Sicile, en Epire, Etolie, etc. Parmi les Albanais de l'Epire ont survécu les tribus suivantes: les Lyncherit rappelant les Lynchistae des Grecs, les Phliokiotes qui sont par erreur cités comme (Ani)phiochioi, les Sikouliotes, qui sont les mêmes Sikouliotes des historiens et enfin les hanetes rapelant les Chânes ou Chaones des auteurs. Toutes ces races parlent albanais depuis des temps immémoriaux. Mais les Sikouliotes de l'Italie aussi, nous dit Strabon, ceux qui avaient construit la ville de Brindisi, paraissent avoir parlé le même langage que les Sikouliotes Albanais d'aujourd'hui, c'est-à-dire l'Albanais. Car quel autre est le langage qui, d'après Strabon, aurait expliqué le nom de la ville de Brindrési par « cornes de cerf », ainsi que les habitants Sikouliotes de Brindisi, l'avaient appelée ?

En albanais seul nous trouvons cette explication: bri, c'est la corne, ndrése, le cerf. D'ailleurs tous les auteurs latins nous mentionnent des peuplades synonymes en Epire et en Sikélia. De plus, les prisonniers Sikali ou Sikouliotes de Ramsès, selon l'observation du savant docteur Abate Pacha, portent sur leur tête les cornes de cerf, comme symbole de leur pays.

Nous voilà encore une tribu des Illyro-Pélasges, qui, avec leurs congénères, avait visité la vallée du Nil. Si à ces tribus nous ajoutons les Achaïens ou Akaïouches, les autres prisonniers de Ramsès, nous aurons encore les Achaïens peut-être de la Thessalie.

Nous sommes ainsi en présence d'autres confédérés de l'épopée d'Homère, mais ceux-ci peu célèbres et d'un sort bien triste payent par la prison leur audacieux exploit.

Toutes ces races des alliés prisonniers ont leur point de départ de la Péninsule Balkanique, très intimement liées aux diverses peuplades des Albanais d'aujourd'hui, qui sont les descendants les plus directs des Illyro-Pélasges, ainsi que l'histoire, l'ethnologie et la linguistique le démontrent. Les Grecs, au contraire, grâce à leur apogée de civilisation, depuis tant de siècles quoique congénères des Albanais, se sont écartés beaucoup de leur type primitif, de leurs autres frères Illyro-Pélasges.

C'est ce qui fait, qu'eux-mêmes avaient méconnu la proche parenté, qui les unit aux Albanais ou Arberi et c'est pour cette raison que les Athéniens, quoiqu'eux-mêmes Pélasges, avaient voulu dédaigner les autres Illyro-Pelasges qui habitaient tant la Grèce que l'Epire, la Macédoine et l'Illyris grecque,

CONCLUSION:

Les peuples de la mer du Nord les Ha-neb-u appartenaient à la grande souche des Illyro-Pélasges, qui avaient essayé à plusieurs reprises à s'installer ou à piller l'Egypte dans les temps immémoriaux, avant l'apparition de la race des Hellènes.

Dr. Adamidi.

M. Apostolidès fait une communication sur le sujet suivant: Origines asiatiques des inscriptions prehelléniques de l'ile de Lemnos. Il dépose ensuite le texte de sa communication.
Il prétend que l'origine asiatique des inscriptions préhelléniques de Lemnos est attestée:

1° Par l'extrême ressemblance de leurs lettres et écriture avec celles des inscriptions de Phrygie.

2° Par l'identité de leur alphabet avec l'alphabet phrygien : même nombre de voyelles et de consonnes et probablement même prononciation.

Il s'efforce ensuite à montrer que l'objection de M. Pauli que le Lemniote ne possédait pas des média n'est pas admissible et finit en concluant que tout concourt à démontrer que ce de Lemnos, dans furent les Lydiens qui ont rédigé les inscriptions en question les deux dialectes lydiens qui leur étaient familiers, et non les Etrusques.

M. Milani ne croit pas à l'origine asiatique de ces inscriptions: il en rapproche certains monuments trouvés récemment en Etrurie et qui présentent avec elles une analogie frappante.

M.Apostolidès répondra aux objections de M. Milani dans une seconde communication qu'il fera à la séance de mardi matin.

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